Le poulpe aux oeufs d'orEscapeGameExposition permanenteMoniqueBannière principaleMission BonbonsAventure sous la mer

Jeudi 13 octobre 2022 à 18h, conférence d’Yves Lefèvre. Dans la limite des places disponibles, durée env 1h

Dès la moitié du XIXe et jusqu’au début du XXe siècle, la Nouvelle-Calédonie est desservie par de nombreux navires de commerce à voile, dont beaucoup ont fini brisés sur notre grand récif.

Au sein de cette armada, le cinq-mâts France II suscite un intérêt particulier. Lancé en 1911 par l’armateur Prentout de Rouen, il est le plus grand voilier du monde. Destiné au transport de minerai entre l’Ecosse et la Nouvelle-Calédonie, il effectue cinq voyages vers Thio, les cales pleines de charbon destiné à alimenter les fours de la société Le Nickel. Il en repart avec une cargaison de nickel pour approvisionner l’Europe de ce métal recherché.

Au cours des deux premiers voyages, Lucien Lefèvre, assure les fonctions de commandant en second. Il a été recruté par l’armateur pour ses grandes compétences - il franchira 14 fois le Cap Horn - mais aussi pour sa parfaite connaissance des côtes de Nouvelle-Calédonie. Arrivé en 1900 pour la première fois sur l’île, il épouse Jeanne Giraud, une jeune fille de Thio, village où il s’établira jusque dans les années 1930.

En 1914, Lucien Lefèvre est mobilisé pour convoyer le Tayo, premier remorqueur à vapeur destiné à la Nouvelle-Calédonie. En juillet 1922, hasard de l’histoire, alors qu’il commande à nouveau ce navire, il est le premier à se rendre sur le grand récif de Teremba où vient de s’échouer le France II.

En parallèle de l’exposition « France II, le destin brisé du plus grand voilier du monde », Yves Lefèvre, petit-fils de Lucien Lefèvre, propose de vous raconter, au travers de l’histoire de son aïeul, l’épopée tragique de ce géant des mers qui signe la fin de la suprématie de la marine à voile sur les mers du globe. 

EquipageFranceIIPGoachet