Journée porte ouverte et animations dans le cadre du Mois du Patrimoine samedi 13 août, entrée gratuite de 10h à 17h
Pour cette nouvelle édition du Mois du Patrimoine, le thème choisi par la province Sud est Art et divertissements. Comme chaque année le musée s’associe à cet évènement et vous propose, pour cette journée portes ouvertes, de mettre en valeur l’art et l’histoire. Plusieurs animations et expositions à découvrir !
-Démonstration et initiation à l’art du croquis par les Urban Sketchers de 14h à 17h. Que vous soyez expert ou débutant, vous pourrez également vous initier à l’aquarelle à partir des dessins d’objets que vous aurez réalisés. Matériel fourni.
-Lancement de la nouvelle exposition temporaire « France II, le destin brisé du plus grand voilier du monde » ! Découvrez l’histoire de ce géant des mers qui s’est échoué au large de Moindou il y a tout juste 100 ans.
-Visite guidée de l’exposition permanente par Alain Le Breüs, président du musée maritime de Nouvelle-Calédonie, de 10h à 11h30 et de 14h à 16h30
-Visite guidée de l’exposition temporaire « La croisière s’amuse » par le commandant Jacques Nozeran de 10h à 11h30 et de 14h à 16h30.
Exposition temporaire à partir du 13 août 2022
Il y a 100 ans, dans la nuit du 12 au 13 juillet 1922 s’échouait au large de Moindou, le France II, le plus grand voilier du monde.
Construire un cinq-mâts de plus de 140 mètres de long à une époque où la marine à voile est en plein déclin, constitue un pari audacieux pour l’armateur rouennais Henri Prentout.
Pour rester compétitif, les concepteurs décident de l’équiper de deux moteurs diesel qui prendront le relais si le vent vient à manquer. Des aménagements pour des touristes en cure de repos sont également prévus à bord. Mais la Première Guerre mondiale et la mort d’Henri Prentout vont changer le destin du voilier.
Lancé le 13 aout 1913 à Bordeaux, le France II effectuera huit voyages dont cinq vers la Nouvelle-Calédonie pour y charger du nickel.
En 1922, après une ultime escale à Thio, le voilier est drossé sur le récif, au large de Moindou. C’est le début d’une longue agonie de plusieurs décennies.
Aujourd’hui encore, certains Calédoniens se rappellent la silhouette si familière de l’épave visible sur le récif Mara, près de Teremba jusqu’à la Seconde Guerre mondiale.
Pour commémorer le centenaire de son naufrage, nous vous proposons de plonger dans l’histoire mouvementée de ce géant des mers, fleuron de la marine marchande à voile.
Au RDC du musée.
Le problème de la longitude est l’une des questions scientifiques majeures du siècle des Lumières.
En effet pour calculer la longitude d’un point donné, il faut pouvoir embarquer à bord d’un navire une horloge, réglée sur l’heure du méridien d’origine, pour la comparer à l’heure locale. Mais encore faut-il que cette horloge ne se dérègle pas malgré l’humidité, l’air salin, l’agitation de la mer et les vibrations du navire !
Une compétition internationale vive s’engage pour trouver la réponse, notamment entre l’Angleterre et la France. La solution viendra de Grande-Bretagne. Après la perte d’une de ses flottes sur les îles Scilly, au sud de l’Angleterre, le Parlement britannique, dans son Décret de Longitude de 1714, propose une récompense de 20 000 livres à qui trouverait une méthode capable de déterminer la longitude en mer. Le défi aussi bien intellectuel que matériel est lancé.
En 1760, l’horloger anglais John Harrison, un génie de la mécanique, est celui qui ouvre la voie de la science du chronomètre de précision portable. Il consacre sa vie à ce projet et réussit là où Newton craignait que ce fut impossible. Il invente une horloge qui donne l’heure réelle depuis le port de départ, jusqu’à n’importe quel point éloigné du monde.
Quelques années plus tard, l’explorateur anglais James Cook embarquera une réplique de ses horloges lors de son 2nd voyage de circumnavigation (1772-1775).
Lluis Bernabé vous invite à explorer cette quête passionnante du temps !
Téléphone
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Adresse
BP 1755 - 98845 Nouméa Cedex
Nouvelle-Calédonie
Tarifs
Plein tarif : 700 F
Enfants de 6 à 18 ans, plus de 60 ans, demandeurs d'emploi, étudiants (sur présentation du justificatif) : 350 F
Enfants de moins de 6 ans, personnes handicapées, membres du Musée, détenteurs de la carte ICOM : gratuit
(CB, $AUS/$NZ acceptés)