Conférence d’Eric Vidal, directeur de recherche (IRD)
Jeudi 24 octobre 2024 à 18h, entrée libre dans la limite des places disponibles (durée env. 1h)
Les oiseaux marins, véritables sentinelles des océans, sont exposés à une multitude de pressions et d’impacts d’origine humaine et connaissent actuellement un fort déclin à l’échelle mondiale.
Raison pour laquelle la communauté scientifique est mobilisée depuis plusieurs décennies pour documenter et diagnostiquer ce déclin, mais également pour étudier la biologie et l’écologie très particulière de ces espèces, ainsi que leurs fantastiques capacités de déplacement et d’adaptation au milieu marin.
En Nouvelle-Calédonie, du fait d’un immense espace océanique et de myriades d’îlots, les populations d’oiseaux marins sont particulièrement diversifiées et abondantes, mais non exemptes de menaces pour autant. Eric Vidal, écologue de la conservation, vous dévoilera quelques résultats principaux obtenus ces dernières années pour la préservation de ces espèces.
À découvrir également une exposition de photographies de l'IRD « Les ailes du voyage, portraits d’oiseaux marins du Pacifique ». Ces magnifiques images, signées de Tristan Berr, ont été prises lors de missions de terrain effectuées au travers des îles du Pacifique.
En partenariat avec l'IRD dans le cadre de la Fête de la Science.
Conférence de Christiane Terrier, docteure en Histoire
Mercredi 11 septembre à 18h, entrée libre dans la limite des places disponibles (durée env. 1h).
Peut-être connaissez-vous le film américain « Papillon » (1973) avec les acteurs Steve McQueen et Dustin Hoffman ? Il raconte l’histoire d’un transporté français qui arrive au bagne de Guyane en 1933 et n’a qu’une idée en tête : s’en échapper !
Comme le bagnard Henri Charrière, alias « Papillon », plus de 70 000 forçats furent incarcérés en Guyane de 1852 à 1953. Certains furent célèbres, tel le capitaine Alfred Dreyfus déporté sur l’île du Diable.
Mais quelle était l’organisation du bagne à Saint-Laurent-du-Maroni où se situait le camp de détention principal ou sur les îles du Salut, tant redoutés par les condamnés ?
A l’appui des vestiges de ce passé, Christiane Terrier nous invite à comprendre comment la colonisation pénitentiaire s’est implantée dans un environnement naturel difficile, devenu aujourd’hui un haut lieu touristique.
Si un certain nombre de similitudes avec la Nouvelle-Calédonie sont identifiables, leurs différences essentielles, notamment à l’origine de la terrible réputation de la Guyane, seront illustrées par la présentation de nombreux documents d’époque ainsi que des photographies actuelles.
Captation de la conférence par la chaine TV Caledonia, en visionnement sur https://www.youtube.com/watch?v=qR264aObRGI&list=PLizWFZKHy2VN904Vzc8D0OgRKPo-nvrLm&index=5
Conférence de Claire Bonneville (IRD) et Nolwenn Callac (Ifremer)
Jeudi 25 avril 2024 à 18h, entrée libre dans la limite des places disponibles, durée env.1h
Comment étudier ce que l’on ne voit pas ? Est-ce que l’invisible est réellement indétectable ? Et si nous pouvions comprendre et protéger la biodiversité grâce à une technologie qui décèlerait l’insaisissable ?
Dans le lagon, en pleine mer, ou dans les abysses, l’ADN est partout et révèle des secrets magiques sur ce qui nous entoure aujourd’hui comme hier. Cette soirée sera l’occasion de découvrir ce monde marin incroyable qui a tant à nous apprendre.
Appuyés par deux magnifiques documentaires tournés autour de cette thématique, des scientifiques vous présenteront les travaux réalisés dans le lagon calédonien et au large, en utilisant l’ADN environnemental pour connaitre la biodiversité marine afin de mieux la protéger.
Venez et plongez à la recherche des mystères de l’océan !
Films présentés :
-ADN environnemental en Nouvelle-Calédonie. Sur les traces des espèces marines du plus grand lagon du monde réalisé par Jean-Michel Boré (IRD) – durée 7mn26
Pourquoi pas les abysses ? réalisé par Gilles Martin (Ifremer) – durée 10mn06
Conférence de Jean-François Burck, membre de l’Amicale des Calédoniens descendants d’Irlandais
Jeudi 18 avril 2024 à 18h, entrée libre dans la limite des places disponibles, durée env.1h
Le saviez-vous ? Aujourd’hui la ville qui compte le plus d’Irlandais n’est ni Dublin, ni Belfast mais New York. De tout temps, de nombreux Irlandais, plus aventuriers qu’explorateurs, ont quitté les côtes venteuses de leur Irlande natale pour sillonner le globe.
Parmi les plus célèbres, citons pour commencer un des membres de l’expédition de circumnavigation de La Pérouse, le chevalier Robert Sutton de Clonard, commandant en second de la Boussole au départ de l’expédition en 1785. D’un naturel prudent, il ne cesse tout au long du voyage de contrebalancer l’optimisme de La Pérouse. L’histoire lui donnera malheureusement raison, les deux navires ayant fait naufrage en 1788.
Après de vaines recherches, il faut attendre 1826 pour qu’un autre Irlandais du nom de Peter Dillon retrouve trace de l’expédition à Vanikoro dans l’archipel des Salomon ! Cet aventurier commerçant y recueille des témoignages oraux et des objets provenant de l’expédition qui permettront les futures recherches.
Plus récemment, James Meehan et Robert O’Hara Burke participeront activement à l’exploration de l’Australie, la traversant du sud au nord.
Jean-François Burck vous invite à découvrir ces pionniers celtiques, parfois méconnus, qui se lancèrent courageusement dans l’exploration du Pacifique.
Conférence de Christiane Terrier, docteure en Histoire
Jeudi 30 novembre 2023 à 18h, entrée libre dans la limite des places disponibles.
Le 27 juillet 1873, un trois-mâts français portant le nom de Fénelon quitte le port du Havre pour se rendre à Nouméa où il arrive le 23 octobre. Au total 440 passagers sont à bord.
Outre son équipage qui est désormais très bien connu grâce à l’exceptionnelle conservation des archives du bord, le navire transporte une majorité de femmes que des circonstances politiques, économiques ou personnelles contraignent à s’exiler à « la Nouvelle ».
Ainsi, retrouve-t-on parmi elles, des épouses de déportés venues rejoindre leur maris ou compagnons et une quarantaine de jeunes filles soi-disant « orphelines », appelées à se marier sur place. À ces voyageuses peu ordinaires, s’ajoutent 4 religieuses mais aussi des immigrants originaires d’Alsace-Lorraine.
Christiane Terrier propose de vous embarquer à bord du Fénelon et de dérouler le récit de ce voyage, humainement poignant.