Exposition permanenteMoniqueBannière principaleMission BonbonsAventure sous la mer

Conférence de Claude Payri et Lydiane Mattio (IRD)

Jeudi 6 juillet 2023 à 18h, entrée libre dans la limite des places disponibles (durée env. 1h)

Dans le cadre de la Fête de la Mer et des littoraux

Savez-vous que les algues sont omniprésentes dans notre quotidien, sans que nous en ayons conscience ?

En Nouvelle-Calédonie, l’IRD collecte, étudie et recense depuis plus de 60 ans l’extraordinaire diversité des algues, avec une collection de plus de 30 000 planches d’herbier.

Pour les usagers de la mer, elles n’ont pas toujours bonne réputation, surtout quand elles se mettent à proliférer ou s’accrocher aux filets de pêche ! Pourtant, ailleurs dans le monde, certaines algues sont utilisées de bien des manières à l’échelle industrielle.

Et si la science permettait de valoriser ces algues calédoniennes ?

Claude Payri et Lydiane Mattio, phycologues par passion et conviction, vous entraineront, au travers de leur récit, du lagon jusque dans vos assiettes et décrypteront avec vous l’usage possible de ces algues.

En parallèle, l’artiste Nicolas Job vous propose de découvrir « Alga !» une exposition inédite de photographies d’algues. Poétique et étonnante, elle mettra en lumière ces étonnantes plantes aquatiques comme vous ne les avez jamais vues, tout en soulignant leur incroyable diversité de formes, de couleurs et de textures.

Exposition Alga ! du 6 juillet au 1er octobre 2023

En partenariat avec l'IRD.

Visuel_Algue

Conférence de Joël Marc avec Clément Schapman, membre de l’équipe SUBSEA de l’expédition Endurance 22

Jeudi 30 mars 2023 à 18h, durée env. 1h15

Il y a plus d’un an, nous apprenions l’incroyable découverte de la mythique épave de l’Endurance de Sir Ernest Shackleton dans la mer de Weddell au large de l’Antarctique.

Pourquoi mythique ? Parce que Shackleton, ce fameux explorateur britannique, accompagné d’un équipage de 27 hommes, voulait accomplir la 1ère traversée du continent Antarctique en 1914, dans des conditions extrêmes. Parti sur l’Endurance, le navire s’est trouvé pris dans les glaces de la mer de Weddell avant de dériver pendant des mois. Emporté par la banquise, il finit par être broyé avant de couler.

La traversée de Shackleton et les conditions de survie de l’équipage, bloqué plusieurs mois sur la banquise, restent un exploit humain inégalé.

Tandis que Joël Marc retracera l’histoire de la formidable expédition de Shackleton, Clément Schapman, hydrographe ayant découvert l’épave avec son équipe, vous fera plonger par 3000 mètres de fond sous les glaces de l’Antarctique, à l’appui des premières images du navire parfaitement conservé sous l’eau.

  

Endurance_Falklands_Maritime_Heritage_TrustCredit

 

Conférence de Jean-Paul Cabanas, membre de l’association ARCANE

Dimanche 4 décembre 2022 à 16h

Jeudi 15 décembre 2022 à 18h

Entrée libre dans la limite des places disponibles, durée env. 1h

 « Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage… »  Qui n’a jamais entendu ce 1er vers du poème de Du Bellay repris par une chanson contemporaine ? Car l’histoire d’Ulysse est universelle et intemporelle.

L’Odyssée d’Homère, composée de douze mille vers et de 24 chants captive depuis vingt-huit siècles. L’œuvre est consacrée au retour d’Ulysse.

Victorieux de la fameuse guerre de Troie qui s’étend sur 10 ans, Ulysse mettra dix autres années pour revenir dans son île et royaume d’Ithaque. En proie à la colère de Poséidon, dieu de la mer, Ulysse devra affronter de multiples monstres et obstacles à son retour.

Symbole du héros persévérant, courageux et humain, comment comprendre son impératif de revenir auprès de son épouse Pénélope et son fils Télémaque, alors qu’il est sollicité par Athéna et par les dieux pour les rejoindre et devenir immortel ?

En parallèle de l’exposition d’Arcane « Mythes et légendes des mers »1, Jean-Paul Cabanas vous propose un voyage initiatique au travers des siècles et des mers, sur les traces d’Ulysse.

(1) Au musée maritime du 6 au 11 décembre 2022

UlysseBardoNationalMuseumCredits

Jeudi 27 octobre 2022 à 18h

Conférence de Raymond Proner, membre du musée maritime de Nouvelle-Calédonie, entrée libre dans la limite des places disponibles, durée env 1h.

En pénétrant dans l’espace central du musée maritime, une pièce énorme attire le regard. Faites de bois, de cuivre et de bronze, posée verticalement sur le sol, sa partie supérieure se perd dans la charpente du toit.

Cet objet, connu des initiés, est un safran et pas n’importe lequel, celui du Roanoke, le plus grand voilier en bois de son temps. Elément de l’appareil à gouverner sur un navire, il s’oriente dans la direction que lui imprime le marin qui tourne la barre à roue, suivant les instructions du capitaine.

Au travers de cet objet exceptionnel, le musée vous invite à découvrir la riche histoire du Roanoke, de son lancement à Bath dans le Maine aux Etats-Unis en 1892 jusqu’à son incendie en août 1905 en baie de Néhoué non loin de Koumac. Navire de commerce aux dimensions impressionnantes, il a la réputation d’être « un bon marcheur ». Pendant 13 ans, il parcourt tous les océans du globe et connait de nombreuses « fortunes de mer ».

Mais la vie à bord des grands voiliers de cette époque n’est pas facile. Aux pénibles et dangereuses conditions de navigation dans le mauvais temps, qu’aggrave le froid dans les hautes latitudes, s’ajoute souvent une discipline de fer dont les chants de marins ont gardé la trace «…les forçats de Cayenne sont plus heureux que nous… » chantent-ils pendant les manœuvres. Que s’est-il donc passé à bord du Roanoke le 9 août 1905 en fin d’après-midi ? Comment le feu a-t-il pris dans le poste d’équipage ? Un accident ? Pas si sûr…

Safran_RoanokeCredit

Jeudi 13 octobre 2022 à 18h, conférence d’Yves Lefèvre. Dans la limite des places disponibles, durée env 1h

Dès la moitié du XIXe et jusqu’au début du XXe siècle, la Nouvelle-Calédonie est desservie par de nombreux navires de commerce à voile, dont beaucoup ont fini brisés sur notre grand récif.

Au sein de cette armada, le cinq-mâts France II suscite un intérêt particulier. Lancé en 1911 par l’armateur Prentout de Rouen, il est le plus grand voilier du monde. Destiné au transport de minerai entre l’Ecosse et la Nouvelle-Calédonie, il effectue cinq voyages vers Thio, les cales pleines de charbon destiné à alimenter les fours de la société Le Nickel. Il en repart avec une cargaison de nickel pour approvisionner l’Europe de ce métal recherché.

Au cours des deux premiers voyages, Lucien Lefèvre, assure les fonctions de commandant en second. Il a été recruté par l’armateur pour ses grandes compétences - il franchira 14 fois le Cap Horn - mais aussi pour sa parfaite connaissance des côtes de Nouvelle-Calédonie. Arrivé en 1900 pour la première fois sur l’île, il épouse Jeanne Giraud, une jeune fille de Thio, village où il s’établira jusque dans les années 1930.

En 1914, Lucien Lefèvre est mobilisé pour convoyer le Tayo, premier remorqueur à vapeur destiné à la Nouvelle-Calédonie. En juillet 1922, hasard de l’histoire, alors qu’il commande à nouveau ce navire, il est le premier à se rendre sur le grand récif de Teremba où vient de s’échouer le France II.

En parallèle de l’exposition « France II, le destin brisé du plus grand voilier du monde », Yves Lefèvre, petit-fils de Lucien Lefèvre, propose de vous raconter, au travers de l’histoire de son aïeul, l’épopée tragique de ce géant des mers qui signe la fin de la suprématie de la marine à voile sur les mers du globe. 

EquipageFranceIIPGoachet