Conférence de Christiane Terrier, docteure en Histoire
Jeudi 12 mai à 18h, entrée libre dans la limite des places disponibles (durée env.1h)
Alors que de nombreux ports, incluant celui de Nouméa, sont actuellement durement affectés par l’interruption du tourisme de croisière - due à la pandémie mondiale de la Covid - on ignore bien trop souvent les effets dramatiques de la Guerre du Pacifique sur cette activité.
L’offensive japonaise, qui débute en décembre 1941, vient interrompre plusieurs décennies d’accroissement régulier du nombre de croisiéristes.
D’Hawaï à Tahiti, en passant par l’Australie et la Nouvelle-Calédonie, ce type de tourisme commence, au XIXème siècle, par quelques voyageurs fortunés se déplaçant par leurs propres moyens ou utilisant les lignes maritimes existantes.
Puis, à la veille du second conflit mondial, leur succèdent des croisières régulières progressivement destinées au plus grand nombre.
Christiane Terrier souhaite vous embarquer pour une remontée dans le temps et vous faire découvrir cet épisode méconnu de l’histoire du Pacifique et de la Nouvelle-Calédonie.
SOKOWASA, une étude sur la santé des écosystèmes marins
Conférence - Restitution de Cécile Dupouy (IRD)
Jeudi 14 avril 2022 à 18h, entrée libre dans la limite des places disponibles
Evaluer l’état de santé des écosystèmes marins dans des zones d’intérêt écologique au sud des îles Fidji. Telle est la mission de la campagne océanographique SOKOWASA, menée par une équipe de scientifiques de l’IRD et de l’University of the South Pacific à Suva.
Grâce à une technologie de pointe permettant l’observation en continu de la couleur de l’eau par un drone submersible - le SeaExplorer - les scientifiques cherchent à mesurer les effets du changement climatique et de l’anthropisation des milieux sur l’environnement insulaire du Pacifique sud-ouest.
Entre la baie de Laucala et l’île de Kandavu, au sud de l’archipel fidjien, un panache coloré d’eau, très visible par satellite, issu de la riviève Rewa se répand lors de fortes pluies et affecte la richesse halieutique et corallienne de cette zone. Les chercheurs évaluent l’impact de ce déversement en analysant la relation entre le carbone dissous fluorescent et les premiers maillons de la chaîne alimentaire pélagique.
De retour d’expédition, Cécile Dupouy, océanographe, a tenu à vous présenter en exclusivité les premiers résultats de ces recherches.
Captation de la conférence par la chaine TV Caledonia sur
Conférence de Gilbert Castet, président du musée maritime de Nouvelle-Calédonie
Jeudi 12 août 2021 à 18h, entrée libre dans la limite des places disponibles
Situés à plus de 200km au nord de la Grande-Terre, les atolls d’Entrecasteaux forment un ensemble maritime dans lequel se trouvent les îlots Huon, Fabre, Le Leizour, et Surprise, les atolls Pelotas et du Portail et les récifs Guilbert et Mérite.
Riches en biodiversité, connus comme sanctuaires d’oiseaux marins et sites de pontes des tortues vertes, ces récifs coralliens - partie intégrante du Parc naturel de la mer de Corail - sont inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco.
Bien qu’isolés et inhabités, ces îlots n’en ont pas moins connu de nombreux événements maritimes ! C’est en longeant le récif nord de la Nouvelle-Calédonie que le navigateur Bruni d’Entrecasteaux voit surgir cette succession d’îlots qui portera son nom.
Situé sur la route des navires de commerce, cet archipel - reconnu officiellement par la France en 1876 - va connaître une activité humaine importante avec, dès 1883, l’exploitation du guano sur l’îlot Surprise. Jusqu’en 1928, le trafic maritime qui en découle sera à l’origine de plusieurs naufrages.
Gilbert Castet vous propose ainsi de découvrir l’histoire méconnue de ces atolls, en retraçant le parcours de certains navires - ou aéronefs - qui ont malencontreusement heurté les récifs d’Entrecasteaux.
Projection du film « Bienvenue au Bureau » et rencontre/échanges avec Sébastien Destremau.
Jeudi 29 juillet 2021 à 18h, entrée libre dans la limite des places disponibles.
Après avoir participé à 5 campagnes pour la Coupe de l’America, avoir vécu l’aventure olympique sur Flying Dutchman, s’être lancé dans la Volvo Ocean Race, le navigateur Sébastien Destremau – 3 fois titré au niveau européen et 6 fois au niveau mondial - nous fait l’honneur d’une escale au Musée maritime de Nouvelle-Calédonie !
Revenu de la fameuse course du Vendée Globe 2020-2021 avec son voilier Merci, ce champion sportif partagera avec vous cette expérience inédite d’une course autour du monde, en solitaire, sans escale, sans assistance…et sans pitié !
Son film, ironiquement intitulé « Bienvenue au Bureau », vous invite à découvrir son incroyable parcours lors de la dernière édition du Vendée Globe. Une course mythique qu’il a dû abandonner, la mort dans l’âme, pour raisons techniques.
A la suite de cette projection, nous vous proposons un moment d’échanges intenses et authentiques avec ce marin solitaire qui répondra à toutes vos questions sur son périple.
Pour clôturer ces échanges, une séance de dédicaces de son tout nouvel ouvrage « Retour en Enfer », paru chez XO Editions, sera organisée pour celles et ceux qui voudront aller plus loin dans l’aventure !
Jeudi 24 juin 2021 à 18h, causerie d'Alain Le Breüs, avec le concours de Pascal Rota
Dès 1774, les côtes de Nouvelle-Calédonie furent levées par de célèbres navigateurs et les hydrographes, Beautemps-Beaupré, Bouquet de la Grye, Chambeyron, Banaré, Napias…
A la fin du 19ème siècle, la mission topographique militaire s’appuie sur leurs travaux pour réaliser la première carte de la Grande Terre.
Après leur débarquement en Nouvelle-Calédonie, en 1942, les troupes alliées se sont très vite rendues compte de l’indigence des cartes calédoniennes et ont essayé d’y remédier.
Il faut attendre les années 1960 pour que l’Institut géographique national (IGN) publie une carte terrestre fidèle et exhaustive. Côté mer, dès 1976, la mission océanographique du Pacifique (MOP-SHOM) effectue de nombreux travaux pour remplacer les cartes hydrographiques relevées par les disciples de Beautemps-Beaupré, complétées et corrigées ensuite par la Marine nationale.
Alain Le Breüs, secrétaire du musée maritime et ancien géomètre, vous invite à découvrir l’évolution de ces représentations graphiques de la Nouvelle-Calédonie.