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Conférence de Garrick Hitchcock, docteur en anthropologie et chargé d'enseignement honoraire de l'Australian National University

Jeudi 7 décembre 2017 à 18h, entrée libre dans la limite des places disponibles, durée env. 1h

En 1788, les frégates l’Astrolabe et la Boussole font naufrage à Vanikoro dans les îles Salomon. Selon la tradition orale relevée à Vanikoro, des survivants du naufrage quittent l’île environ 6 mois plus tard sur un navire à deux mâts de leur construction. Personne ne les a jamais revus.

La (re)découverte d’un article de journal indien paru en 1818, ainsi que d’une lettre datant de 1825, apporte éventuellement un éclairage sur le destin de cette embarcation quittant Vanikoro.

Ces documents relatent le sauvetage en 1818 dans le détroit de Torrès d’un matelot indien, Shaik Jumaul, naufragé, qui resta 4 années sur l’île de Murray (ou île de Mer). Durant son séjour, il découvre des armes et des instruments de navigation «de fabrication différente de celle des anglais ». Les habitants de l’île de Murray lui apprennent que ces objets proviennent de l’équipage d’un navire naufragé 30 ans plus tôt sur la toute proche Grande Barrière de corail.

Durant cette période aucun vaisseau européen n’est répertorié comme ayant fait naufrage dans le détroit de Torrès. Le témoignage de Shaik Jumaul pourrait révéler l’éventualité que les survivants de l’expédition La Pérouse ont connu une fin tragique au nord de l’Australie...

Cette conférence sera donnée en anglais en présence d'un interprète

          Portrait de La Pérouse par Thomas Woolnoth, c.1792, National Portrait Gallery, Canberra Portrait de La Pérouse par Thomas Woolnoth, c.1792, National Portrait Gallery, Canberra

Conférence par le professeur Gabriel Valet de l'Académie des Sciences d'Outre-mer

Jeudi 23 novembre 2017 à 18h, entrée libre dans la limite des places disponibles, durée env. 1h

En 1817, il y a 200 ans, après l'épopée napoléonienne, les expéditions maritimes françaises sillonnent à nouveau les océans. Le 17 septembre 1817, l'Uranie quitte la base navale de Toulon. Elle rejoindra Le Havre le 13 novembre 1820.

Le navire est commandé par le capitaine de frégate Louis Claude de Saulces de Freycinet. Celui-ci a participé à l'expédition scientifique de Nicolas Baudin de 1800 à 1803 sur les côtes australiennes, de même que son frère Louis Henri.

Bien plus tard, le fils de Louis Henri accompagne Tardy de Montravel à bord de la Constantine. Il donne son nom à l'îlot Freycinet (à Ducos) et au récif au nord de l'îlot Poudoué, au large de Balade.

D'autres frères et neveux de ces grands marins termineront leur vie avec le grade de contre-amiral. L'un deux Charles Louis sera un ingénieur renommé et également grand homme politique.

Gabriel Valet vous relatera avec passion les aventures de cette famille dont sont issus tant d'illustres navigateurs du 19ème siècle.

 

          Portrait de Louis Claude de Saulces de Freycinet, National Library of Australia Portrait de Louis Claude de Saulces de Freycinet, National Library of Australia

 

Conférence de Martine Jones

Jeudi 12 Octobre 2017 à 18h, entrée libre dans la limite des places disponibles, durée env. 1h

En 1791, l'absence de nouvelles de l'expédition La Pérouse depuis plus de trois ans suscite une vive émotion. L'Assemblée nationale, à la demande de la Société d'Histoire naturelle, décide alors d'envoyer le contre-amiral Antoine Joseph Bruny D'Entrecasteaux à la recherche des navires disparus.

Deux frégates La Recherche et L'Espérance quittent Brest le 28 septembre 1791, leur mission durera près de deux ans.

D'Entrecasteaux s'efforcera non seulement de retrouver La Pérouse, mais aussi de satisfaire les ambitions des scientifiques embarqués.

Martine Jones, à la base d'une documentation historique fournie, vous relatera avec passion le récit de ce voyage à l'issue incertaine...

  

          La Recherche et l'Espérance, peinture de François Roux, bibliothèque du musée national de la marine La Recherche et l'Espérance, peinture de François Roux, bibliothèque du musée national de la marine

 

Les derniers grands voiliers de légende

Causerie de Jacques Nozeran

Jeudi 27 juillet à 18h, entrée dans la limite des places disponibles, durée env. 1h

"Doubler le Cap Horn", une expression qui évoque des voiles claquantes sous la tempête sur la mer déchaînée des cinquantièmes hurlants...Jacques Nozeran nous invite à revivre l'époque prodigieuse de ces grands voiliers, les cap-horniers, qui pendant 100 ans ont assuré le commerce maritime entre l'Europe et les ports du Pacifique en doublant ce cap mythique et dangereux au large de la pointe extrême de l'Amérique du Sud.

A l'appui d'un diaporama richement illustré, un hommage est rendu à ces valeureux équipages et ces majestueux voiliers dont le déclin commence avec l'ouverture du canal de Panama en 1914.

 

Cap-Hornier

 

Causerie de Gilbert Castet

Jeudi 22 juin 2017 à 18h, entrée libre dans la limite des places disponibles, durée env. 1h

En juillet 1877, une annonce paraît dans plusieurs journaux français proposant la vente de terres à 5F l'hectare dans la colonie libre de Port-Breton, baptisée "Nouvelle-France".

C'est ainsi que Charles Marie Bonnaventure du Breuil, Marquis de Rays, allèche des centaines de personnes qui, dans l'espoir d'améliorer leur sort, lui envoient leur souscription financière pour s'établir sur de nouvelles terres lointaines et idylliques. Sauf que l'alléchante proposition  n'existe que dans l'esprit du Marquis de Rays!

Face au succès de son annonce, il doit à la hâte, choisir une colonie en Nouvelle-Guinée qu'il ne connaît absolument pas...La désillusion des migrants sera de taille!

Gilbert Castet, président du musée maritime de Nouvelle-Calédonie, vous dévoilera avec passion l'histoire de cette expédition dont les conséquences furent tragiques.

 

MarquisRays