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Causerie d'Alain Le Breüs, Secrétaire de l'Association du musée maritime de Nouvelle-Calédonie

Jeudi 19 avril 2018 à 18h (entrée libre dans la limite des places disponibles)

Il y a 30 ans, jour après jour, les Misérables - derniers vestiges de vieux navires qui ont sillonné les côtes calédoniennes - ont été recouverts par la scorie pour laisser place à une nouvelle baie de la Moselle,  fortement réduite, destinée à la navigation touristique et de plaisance.

Hier, la baie de la Moselle accueillait voiliers et vapeurs au mouillage, plusieurs chantiers navals, deux cales de halage et les anciens bateaux qui n'étaient plus en état de naviguer.

Ces navires d'antan ont transporté de France de futurs colons, assuré le "Tour de côtes", transporté du minerai ide nickel, servi ide résidence principale...ils ont tous une histoire différente qui mérite d'être racontée pour ne pas les oublier.

Alain Le Breüs, avec passion, vous fera revivre un pan de l'histoire maritime assez peu connue.

Captation de la conférence par la chaine TV Caledonia, en visionnement sur

https://www.youtube.com/watch?v=e6-RcFqntWM&list=PLizWFZKHy2VN904Vzc8D0OgRKPo-nvrLm

          Baie de la Moselle, les Misérables, tableau de Johannes Wahono, remerciements à M. André Mestre Baie de la Moselle, les Misérables, tableau de Johannes Wahono, remerciements à M. André Mestre

 

En partenariat avec l'UNC, conférence de Christine Bousquet, maître de conférences en histoire médiévale

Jeudi 22 mars 2018 à 18h, entrée libre

L’illustre marin que fut Jean-François Galaup de La Pérouse a connu toutes les guerres navales du XVIIIème siècle.

Présent sur tous les océans du monde, ce jeune Albigeois s’engage en 1757 dans la guerre de sept ans contre l’Angleterre. Il servira ensuite aux Antilles et dans l’océan Indien où il confirmera son expérience de l’Outre-mer. Promu lieutenant de vaisseau, il s’illustre en 1782 dans la baie de Hudson lors de la guerre d’indépendance des Etats-Unis.

Cependant, La Pérouse connaît son heure de gloire en 1785 lorsqu’il est chargé par le roi Louis XVI de commander une prestigieuse expédition maritime de découvertes. Ses deux navires l’Astrolabe et la Boussole finiront par sombrer trois ans plus tard, en 1788, à Vanikoro, dans l’archipel des Îles Salomon. Ainsi naissait le mystère La Pérouse…

Mais derrière ce parcours glorieux, connaissez-vous vraiment Monsieur de La Pérouse ?... 230 ans après sa disparition, Christine Bousquet, éditrice de l’Atlas du voyage de Lapérouse, vous retracera la vie de ce grand navigateur !

Captation de la conférence par la chaine TV Caledonia, en visionnement sur www.youtube.com/watch?v=BCCqHQ19Vq4

          Portrait de Lapérouse par F.H Douais, Musée national de la Marine, coll. part. Portrait de Lapérouse par F.H Douais, Musée national de la Marine, coll. part.

 

 

Radiographie d’un légendaire meneur d’hommes

Conférence de Joël Marc, membre du Musée maritime de Nouvelle-Calédonie

Jeudi 8 mars 2018 à 18h, entrée libre dans la limite des places disponibles, durée env. 1h

Parti pour accomplir la 1ère traversée du continent antarctique en 1914 à bord de l’Endurance, ce célèbre explorateur polaire britannique, accompagné d’un équipage de 27 hommes, réalise un exploit humain inégalé! Pris par les glaces de la mer de Weddell, le navire part à la dérive pendant des mois, emporté par la banquise et finit par être broyé avant de couler. L’équipage sauve les chiens et les baleinières et installe alors un camp provisoire sur la banquise. Pour survivre et se nourrir, la mort dans l’âme, il faut se résigner à abattre les chiens les uns après les autres.

A l’issue de ces mois de dérive, après de longues et épuisantes marches forcées à tirer les canots, délivrés enfin des glaces, les hommes réussissent à mettre les baleinières à l’eau pour tenter d’atteindre une île de glace complètement perdue au milieu des 60èmes hurlants. Shackleton et 5 de ses hommes les plus aguerris partent alors en direction de l’île de la Géorgie du Sud, affrontant les mers les plus hostiles du monde…

Joël Marc, qui s’est rendu sur les lieux de l’expédition, vous fera vivre avec passion ce voyage inimaginable de l’extrême dirigé par Sir Shackleton, explorateur héroïque désormais célèbre dans le monde entier !

 

          L'Endurance pris dans les glaces de la mer de Weddell durant la nuit polaire antarctique, 27 août 1915. Ph. Frank Hurley. National Library of Australia L'Endurance pris dans les glaces de la mer de Weddell durant la nuit polaire antarctique, 27 août 1915. Ph. Frank Hurley. National Library of Australia

 

 

Conférence de Garrick Hitchcock, docteur en anthropologie et chargé d'enseignement honoraire de l'Australian National University

Jeudi 7 décembre 2017 à 18h, entrée libre dans la limite des places disponibles, durée env. 1h

En 1788, les frégates l’Astrolabe et la Boussole font naufrage à Vanikoro dans les îles Salomon. Selon la tradition orale relevée à Vanikoro, des survivants du naufrage quittent l’île environ 6 mois plus tard sur un navire à deux mâts de leur construction. Personne ne les a jamais revus.

La (re)découverte d’un article de journal indien paru en 1818, ainsi que d’une lettre datant de 1825, apporte éventuellement un éclairage sur le destin de cette embarcation quittant Vanikoro.

Ces documents relatent le sauvetage en 1818 dans le détroit de Torrès d’un matelot indien, Shaik Jumaul, naufragé, qui resta 4 années sur l’île de Murray (ou île de Mer). Durant son séjour, il découvre des armes et des instruments de navigation «de fabrication différente de celle des anglais ». Les habitants de l’île de Murray lui apprennent que ces objets proviennent de l’équipage d’un navire naufragé 30 ans plus tôt sur la toute proche Grande Barrière de corail.

Durant cette période aucun vaisseau européen n’est répertorié comme ayant fait naufrage dans le détroit de Torrès. Le témoignage de Shaik Jumaul pourrait révéler l’éventualité que les survivants de l’expédition La Pérouse ont connu une fin tragique au nord de l’Australie...

Cette conférence sera donnée en anglais en présence d'un interprète

          Portrait de La Pérouse par Thomas Woolnoth, c.1792, National Portrait Gallery, Canberra Portrait de La Pérouse par Thomas Woolnoth, c.1792, National Portrait Gallery, Canberra

Conférence par le professeur Gabriel Valet de l'Académie des Sciences d'Outre-mer

Jeudi 23 novembre 2017 à 18h, entrée libre dans la limite des places disponibles, durée env. 1h

En 1817, il y a 200 ans, après l'épopée napoléonienne, les expéditions maritimes françaises sillonnent à nouveau les océans. Le 17 septembre 1817, l'Uranie quitte la base navale de Toulon. Elle rejoindra Le Havre le 13 novembre 1820.

Le navire est commandé par le capitaine de frégate Louis Claude de Saulces de Freycinet. Celui-ci a participé à l'expédition scientifique de Nicolas Baudin de 1800 à 1803 sur les côtes australiennes, de même que son frère Louis Henri.

Bien plus tard, le fils de Louis Henri accompagne Tardy de Montravel à bord de la Constantine. Il donne son nom à l'îlot Freycinet (à Ducos) et au récif au nord de l'îlot Poudoué, au large de Balade.

D'autres frères et neveux de ces grands marins termineront leur vie avec le grade de contre-amiral. L'un deux Charles Louis sera un ingénieur renommé et également grand homme politique.

Gabriel Valet vous relatera avec passion les aventures de cette famille dont sont issus tant d'illustres navigateurs du 19ème siècle.

 

          Portrait de Louis Claude de Saulces de Freycinet, National Library of Australia Portrait de Louis Claude de Saulces de Freycinet, National Library of Australia